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  • Problématique de la dégradation des forêts dans le Kivu (RDC)

    La région du Kivu abrite deux paysages écologiques : le paysage des Virunga qui comprend le parc national des Virunga et le paysage écologique de Maiko-Tayna-Kahuzi-Biega qui comprend le parc national de Kahuzi-Biega, le parc national de Maiko, la réserve forestière de Tayna et la réserve d'Itombwe. Ces paysages écologiques abritent une grande biodiversité avec des espèces endémiques telles que le gorille de plaine et de montagne. Cette forêt fournit de nombreux services écosystémiques à l'humanité et joue un grand rôle en tant que puits de carbone. Cependant, ces écosystèmes forestiers et leur biodiversité sont menacés par les activités humaines telles que l'agriculture sur brûlis, l'exploitation minière illégale dans la zone protégée, la production de bois de chauffage et de charbon de bois, l'exploitation forestière, etc. Ces activités conduisent à la dégradation des forêts dans cette région. La dégradation accélérée des paysages forestiers dans cette région menace l'équilibre de nombreux écosystèmes. On observe une fragmentation de l'écosystème forestier dans ce paysage et une réduction de la connectivité forestière dans le paysage écologique de la région du Kivu. Une évaluation de la tendance actuelle de la dégradation et de la perte de forêt ainsi que de leur moteur est nécessaire pour la priorisation des zones de conservation de la biodiversité. Par exemple, l'analyse spatio-temporelle du changement de la couverture forestière peut être utilisée pour identifier les zones où l'ampleur de la dégradation de la forêt est élevée. Cette information est nécessaire pour la mise en œuvre de mesures de restauration des terres forestières dégradées dans la région du Kivu.    

  • Problématique de la pollution de l’eau et des sols dans le Kivu (RDC)

    Il existe un risque de pollution des eaux et des sols dans la région du Kivu en raison de l'augmentation des activités anthropiques en ville et en milieu rural. En zone urbaine, les pollutions des ressources en eau et des sols sont principalement associées à l'activité industrielle et à la mauvaise gestion des déchets liquides et solides (Théodore Munyuli et al. 2011, Kapepula, et al. 2015). Par exemple, la ville de Bukavu était équipée d'une station anaérobie pour le traitement des effluents liquides des toilettes pendant la période coloniale. Actuellement, cette station qui est située dans la Commune de Bagira n'est pas opérationnelle. En conséquence, les effluents des toilettes sont directement rejetés dans les rivières. Celles-ci transportent ensuite ces effluents liquides dans le lac Kivu et contribue à sa pollution. D'autre part, les industries situées dans la ville de Bukavu rejettent leurs effluents directement dans les rivières sans aucun traitement. Différentes études ont montré que les rivières qui traversent la ville de Bukavu sont polluées par des déchets domestiques ou industriels (Kapepula, et al. 2015). Il existe également des sites de décharges spontanés dans certaines zones de la région du Kivu. Ces rejets sont spontanés et sont dans certains cas situés près des rivières et des sources d'eau. C'est le cas de la décharge de Nyakavogo dans la ville de Bukavu. Cette décharge est située à moins de 20m de la zone résidentielle et à moins de 10m de la rivière Nyamuhinga. Le suivi de l'impact environnemental associé à cette gestion des déchets est nécessaire pour prévenir la population du danger de la pollution environnementale. Il est également nécessaire d'effectuer une analyse d'adéquation des terres pour identifier une zone appropriée pour l'élimination des déchets dans la région du Kivu. Dans le contexte des zones rurales de la région du Kivu, la pollution de l'eau et du sol est davantage liée aux activités minières. Par exemple, la pollution des sols et des ressources en eau par des métaux lourds tels que le mercure a été détectée dans cette région (Nsambu et al. 2020, Pascal et al. 2020). Le mercure est utilisé dans l'exploitation artisanale de l'or à des fins d'extraction. Or, ce métal est toxique pour les êtres vivants et l'homme. Pour la mise en œuvre des mesures d'assainissement des terres polluées, un suivi de l'impact des différentes activités minières est nécessaire.

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  • Les risques liés aux mouvements de masse dans le Kivu (RDC): un bref aperçu

    La région du Kivu qui est située à l’Est de la République Démocratiques du Congo (RDC), fait face à un ensemble des mouvements de masse dont les plus récurrents sont les glissements de terrain et les érosions. Dans les lignes qui suivent, nous présentons un bref aperçu sur ces mouvements de terrain qui occasionnent des dégâts important sur les infrastructures et contribuent à la dégradation des terre dans cette région.

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  • Le risque volcanique, risque limnique et risque sismique dans le Kivu (RDC)

    Les risques volcaniques, les risques sismiques et les risques limniques font partie de l’héritage géologique du Kivu en RDC. Ils sont intimement liés au contexte du rifting dans la branche occidental du rift est africain. Nous présentons ici un aperçu sur ces risques.

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  • Un appel à la géoconservation en République démocratique du Congo

    La géodiversité désigne la variété des éléments géologiques et physiques de la nature, tels que les minéraux, les roches, les sols, les fossiles et les formes de relief, ainsi que les processus géologiques et géomorphologiques actifs. Avec la biodiversité, la géodiversité constitue la diversité naturelle de la planète Terre. La Convention du patrimoine mondial de l'UNESCO de 1972 a reconnu l'importance de la géodiversité dès le début de ses travaux et constitue le plus ancien instrument mondial de conservation de la géodiversité. Contrairement à la biodiversité, peu d'attention est accordée à la conservation de la géodiversité (géoconservation) en République démocratique du Congo (RDC). Ainsi, la plupart des actions de conservation de la nature en RDC sont orientées vers la conservation de la biodiversité. A ce titre, la RDC dispose d'un réseau d'aires protégées composé de 9 parcs nationaux et d'une constellation de près de 70 réserves connexes (terrains de chasse et réserves de faune) couvrant une superficie de près de 13,5% du territoire national. Cependant, à ce jour, la RDC n'a pas de Géoparc (une zone unifiée qui favorise la protection et l'utilisation du patrimoine géologique de manière durable, et promeut le bien-être économique des personnes qui y vivent). Pourtant, la géologie fait partie du "capital naturel" de la planète, le stock mondial d'actifs naturels. Ces actifs procurent de nombreux avantages à la société, souvent désignés sous le nom de "services écosystémiques". Cependant, traditionnellement, ceux-ci se sont principalement concentrés sur les services biotiques et ont sous-évalué les services abiotiques ou "services géosystémiques". Ces "services géosystémiques" sont dérivés de la géodiversité de la planète. Parmi ces services, on trouve les services de régulation, les services de soutien, les services culturels, les services d'approvisionnement et les services de connaissance qui soulignent l'importance de la géologie pour fournir des preuves de l'évolution de la planète et de ses systèmes vivants. D'où l'importance de la conservation de la géodiversité.

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  • Réduction des risques de catastrophe en République Démocratique du Congo (RDC): Contribution du BEGE-RDC

    Augmenter la résilience et diminuer la vulnérabilité de la population face aux risques majeurs est l’une des missions du BEGE-RDC. C’est ainsi que le BEGE-RDC contribue à la réduction des risques de catastrophe (RRC) en République Démocratique du Congo (RDC) à travers une série d’initiatives.

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  • Comment préparer un kit d'urgence pour mieux faire face aux risques majeurs?

    Trois étapes simples sont essentielles pour se préparer aux risques majeurs:

    1. Connaitre le risque
    2. Faire un plan
    3. Avoir un kit d’urgence

    Dans les lignes qui suivent nous décrivons de manière sommaire comment préparer un kit d'urgence.

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  • Comment faire un plan de préparation aux risques majeurs?

    Comment faire un plan de préparation aux risques majeurs?

    Trois étapes simples sont essentielles pour se préparer aux risques majeurs:

    1. Connaitre le risque
    2. Faire un plan
    3. Avoir un kit d’urgence

    Dans les lignes qui suivent nous décrivons de manière sommaire la procédure pour faire un plan de préparation au risque.

    Il est possible que les membres de votre famille ne puissent pas être ensemble lors qu’une catastrophe se produit. C’est ainsi qu’il est important de développer un plan de préparation en cas d’urgence pour le membre de votre famille. De ce fait, votre plan de communication devra vous permettre savoir comment vous allez vous contacter et vous reconnecter en cas de séparation et de créer un lieu de rencontre familial familier et facile à trouver.  Voici quelques étapes  à suivre lors de l’élaboration de votre plan:

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